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Mon approche

   La musicothérapie participe à donner la possibilité de trouver un sens et un enseignement à la personne en étant en contact direct avec l’univers sonore et les procédés que la musique a en elle pour articuler une forme de langage symbolique.

   La musicothérapie, il faut bien se le dire, ne soignera pas, n’a jamais soigné quiconque et elle ne le peut pas.

Entretenir des croyances possibles à ce sujet est tout à fait dangereux et il serait irresponsable de le croire.

   La musicothérapie est un cadre symbolique, un lieu d’émergence où des patients viennent trouver un lieu de travail et d’expression de Soi.

Ce qui est mis en jeu concerne tout ce qui rattache au domaine du sonore et des éléments constitutifs de la musique : le rythme, la mélodie, l’harmonie, le mouvement, le souffle, tout autant que le silence.

C’est un lieu de langage sonore individuel ou collectif où intervient le garant du cadre, le musicothérapeute.

   Connaître les rudiments de la musique pour un patient n’est pas obligatoire ou une condition particulière pour entrer en séance.

En séance de musicothérapie sera utilisé l’usage du non-verbal afin d’accéder à l’ouverture des canaux de communications et instaurer une forme de relation et de parties prenantes à accueillir ce qui s’y déroulera, ce qui n’est pas forcément prévu, ce qui est inconnu ou pas : un déroulement séquencé et repéré par le musicothérapeute lui-même.

Pour suivre des séquences de musicothérapie, il faut qu’il y ait eu auparavant, soit par le patient, soit par l’entourage, une indication thérapeutique délivrée par un médecin connaissant les applications du champ de la Musicothérapie.

Dans celle-ci, il est de l’ordre du musicothérapeute d’endosser les responsabilités et les risques liés à une prise en charge illégale et sauvage.

 

 

    Patrice CAZAUX

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